Finalement je pense que je vais abandonner. Je n'ai pas le sentiment d'être si importante que ça. Du moins pas de la manière qu'il "faudrait". Je sais, c'est peut-être une manière de faire l'autruche.
Je m'en veux de m'être enflammée si facilement, d'avoir espéré si bêtement. Au fond je ne suis toujours qu'une gamine naïve.
Je sais qu'il m'en faut peu pour tout laisser tomber, mais après tout n'avais-je pas dit que je le ferais avant d'être blessée trop profondément ? Je pense que c'est le moment, sinon je vais continuer à m'embourber dans ma stupidité.
Je me demande encore comment j'ai pu croire que je pourrais être si spéciale pour elle. Alors qu'il y a des gens tellement géniaux ailleurs...

Je me sens tomber dans un puit sans fond, et j'ai peur du noir.

C'est dingue comme je suis encore très influensable et sensible. J'ai pourtant passé une plutôt bonne journée. J'étais assez contente de moi, et j'attendais juste patiemment de pouvoir lui parler. Mais lorsque je l'ai prévenue que ça prendrait plus de temps que prévu et que j'ai senti et ressenti sa tristesse, ça a tout bousculé.
J'allais bien, j'étais de bonne humeur, mais ça ne peut pas durer si elle déprime. Je ne peux pas être bien si elle ne l'est pas aussi. Et je ne peux rien faire. Je suis loin. Je n'ai pas été là de la journée, et je m'en veux de l'avoir laissée seule dans sa mélancolie, même si je sais pertinemment que ce n'est pas de ma faute. Je voudrais être présente, et pouvoir tout effacer.
C'est si difficile de rendre une personne heureuse.

Pour ce qui est de A.
Je l'ai finalement vue à la soirée de samedi, quand j'ai appris qu'elle allait arriver j'étais vraiment contente. Et ce qu'elle a dit en me voyant m'a fait rire, et chaud au coeur. À cet instant précis, j'ai su que je n'avais pas rêvé en sentant que notre relation était redevenue beaucoup plus chaleureuse qu'elle ne l'a été ces derniers temps.
Après, objectivement, je ne trouve pas qu'elle a été différente avec moi par rapport aux autres. Alors ce revirement soudain, est-ce qu'il se suffit à lui même pour être explicite, ou est-ce que ce n'est tout simplement qu'un élan de nostalgie amical..? Je ne sais pas.
On ne se parle pas en dehors de ces évènements où on se croise, et j'ai peur d'aller vers elle. Je ne sais pas quoi lui dire, ça fait une éternité qu'on n'a pas eu de discussion entre nous, et msn ne nous a jamais vraiment réussi. Peut-être que je devrais essayer de renouer par mails... après tout c'est comme ça qu'on a commencé à se connaître, et qu'on dialoguait le mieux...

Dans le train, ses sourires-pour-rien mettaient plein d'étoiles dans mes yeux. J'en suis certaine.
Je me surprends à espérer un peu plus. Mais j'ai peur du mur. J'hésite terriblement, par crainte d'être blessée à nouveau et de me retrouver à ramper dans ma bêtise et mes larmes une fois de plus.

Je me souviens encore de sa timidité. Je me souviens qu'elle avait laissé sur mon blog un commentaire auquel je n'avais prêté aucune attention, et que plusieurs semaines après je faisais connaissance avec elle. Je me souviens qu'elle me lisait depuis des mois et qu'elle était un peu impressionnée, mais ravie de pouvoir discuter avec moi. Je me souviens que je la trouvais chou, et qu'elle n'avait pas le droit d'avoir msn alors on ne pouvait se parler que par mails et sur les blogs.

On a commencé à se voir, elle m'a avoué son inclination, je lui ai répondu par l'affirmative.
Et les choses ont commencé à se détériorer. Elle se montrait distante, absente, presque froide. Je sentais qu'il y avait un malaise mais je ne comprenais pas d'où il venait. Ca a duré plusieurs jours. Plusieurs jours de souffrances pendant lesquels je patogeais dans le brouillard et la mélancolie. Je pensais qu'avec des sentiments réciproques, deux personnes ne pouvaient qu'être heureuses et que la situation ne pouvait être qu'agréable, je ne comprenais pas pourquoi ce n'était pas le cas.
Au bout d'un certain temps j'ai enfin mis les points sur les i en exposant et exprimant tout mon ressentiment. Ce à quoi elle m'a répondu qu'elle était désolée, qu'elle se sentait perdue par rapport à une amie de son lycée avec laquelle il s'était passé quelque chose que je n'ai, au jour d'aujourd'hui, toujours pas compris (le fait est que je n'ai pas réellement cherché à comprendre non plus), et que de toutes manières, elle ne savait pas pourquoi, mais elle pensait qu'elle ne pourrait pas se mettre avec moi. Et nous en sommes restées là.
J'ai été déçue, et plus énervée que triste. Je crois que ce qui m'a le plus blessé c'est qu'elle m'ai laissée dans le brouillard malgrés mon mal être, je lui en ai voulu pour ça. Je l'ai trouvée plutôt immature. D'autres part, le fait qu'elle me dise ne pas pouvoir se mettre avec moi sans même en savoir la raison m'a porté un coup au coeur. C'était comme si elle me balançait à la figure l'impression que j'avais et qui me faisait peur : le fait que personne ne veuille de moi.

Cette histoire a été soigneusement rangée dans un tiroir, et nous sommes restées amies. Elle a rencontré S. un peu par mon intérmédiaire, et elles sont devenues les meilleures amies du monde. Je soupçonne même A. d'être tombée amoureuse d'elle au début. J'ai été jalouse, blessée dans mon égo, et amère. Mais je n'ai rien laissé paraître car après tout, qui suis-je pour empêcher deux personnes d'êtres des amies ?
Petit à petit A. et moi nous sommes éloignées. Je ne pense pas que ce soit à cause de ce qu'il s'était passé entre nous, j'imagine que c'est simplement dû à nos vies qui continuaient séparément. Malgré tout on restait toujours en contact. Un petit lien très très fin, mais toujours présent. On ne se parlait plus, mais l'un des petits mondes dans lequel j'évoluais était aussi le sien. On se croisais et se recroisais comme des "connaissances", comme si ce qu'on avait vécu avait été effacé.

Pourtant il y a une semaine, vendredi 17, elle m'a laissé un petit commentaire pour mon anniversaire. Ca m'a fait plaisir, c'était comme un pas vers moi. On s'est échangé joyeusement quelques mots et deux jours après nous nous sommes vues.
Ca ne s'est peut-être pas vu à l'oeil nu, mais je l'ai ressenti tout au long de la journée, la relation avait à nouveau changé. Je l'ai trouvée plus avenante, plus "avec moi". C'est difficile à expliquer, c'était comme si elle voulait renouer. Peut-être que j'en ai vu plus qu'il ne l'aurait fallut, peut-être que j'interprête trop comme je voudrais que ce soit interprêté, il n'empêche que c'est ce que je ressens. Et ça me trouble, parce que maintenant je commence à avoir des prémisses d'espoir. D'autant plus que depuis quelques jours je réalise à quel point elle est devenue jolie. Mais ce n'est pas bon pour moi d'avoir ce genre d'espoir car ça n'engendre jamais rien de bon.

Ce week end il se peut que je la vois. Je verrai bien si je me suis trompée ou si je ne ressens pas les choses de travers. Et à partir de là, j'aviserai...

La sensation d'être la plus seule du monde.
Incapable de se faire aimer de qui que ce soit.
Incapable de trouver quelqu'un qui veuille être simplement avec elle.

Je n'ai jamais eu une vie sociale très évoluée, pour diverses raisons.
On ne peut pas dire non plus qu'au commencement de ma vie, j'ai été très gâtée niveau amitié. C'est sûrement l'âge qui voulait ça, mais même de manière générale, je n'avais pas vraiment les mêmes relations que ce qui était commun. Mes copines étaient des autruches, notre amitié n'était que superficielle. Je ne blâme personne, chacune nous avions nos problèmes et nos caractères, il n'empêche qu'à l'époque c'était difficile à accepter.

À 12 ans, je suis entrée en 4e et j'ai fait la connaissance de Ro. qui était en 3e. Toute l'année j'ai passé de bons moments avec elle et son amie Ma.
À l'aube de mes 14 ans je suis passée en 3e. Le jour de la rentrée, je suis arrivée au collège seule. Je me suis avancée dans la cour, et j'ai apperçu Ma. non loin. Elle s'est avancée vers moi avec un naturel presque déroutant. Pour moi, elle avait toujours été l'amie de Ro. Bien qu'on se soit bien entendues toutes les deux, je n'imaginais pas qu'elle puisse me trouver un quelconque intérêt si Ro. n'était pas là. Pourtant, lorsqu'elle m'a vu, elle est venue me rejoindre en me souriant comme si tout coulait de source. Elle m'a troublé, cette fille qui est venue à ma rencontre spontanément. Et j'ai ressenti un étrange sentiment de soulagement. À partir de ce moment Ma. et moi ne nous sommes plus quittées de l'année. Une réelle amitié était née entre nous et elle a été la première personne que j'ai aimé profondément, à qui j'ai accordé mon entière confiance, et sur qui je pouvais me reposer.
Malheureusement l'année scolaire est vite passée, et c'est ensemble que nous avons traversé une dernière fois le portail du collège après avoir regardé par dessus notre épaule. Elle allait déménager, mais nous nous sommes dites au revoir comme si on se reverrait le lendemain pour une nouvelle journée de cours. Malgré son déménagement, nous avons réussi à nous voir quelques fois pendant un ou deux ans. Mais le temps et la distance ont eu raison de nous et ont réussi à nous séparer finalement. En vérité, depuis que nous étions entrées au lycée, nous faisions déjà nos vie chacune de notre côté. De temps à autres, nous avions des nouvelles l'une de l'autre. "J'ai eu mon bac !!!" Elle était en Littéraire, une filière qui lui correspondait à merveille. Mais notre amitié n'avait plus rien de suivit, on restait des mois et des mois sans avoir ne serait-ce qu'une seule petite idée de ce que pouvait faire l'autre.
Je me souviendrai toujours de ce jour étrange où elle m'avait appelé alors même qu'on ne s'était pas parlé depuis une éternité. On était restées au téléphone pendant plus d'une heure. Elle a finit par me parler de ma sexualité (qu'elle avait du découvrir sur un de mes blogs), "Tu te souviens quand je te disais qu'il y avait une fille qui me draguait à la fac ?", elle avait finalement succombé à ses avances.
Il y a un autre jour que je n'oublierai pas. C'était il y a deux ans et demi, en 2006, ce jour là il y avait eu la gay pride. On s'était retrouvées en fin de journée, elle n'arrêtait pas de me dire que j'étais fashion et ça m'exaspérait, mais j'étais heureuse de la voir. Ca me faisait du bien. Elle m'a présenté à sa petite amie de l'époque, elle m'avait entrainée dans un bar de lesbiennes pour faire un coucou à des amies à elles. L'atmosphère avait quelque chose d'étouffant, l'air était épais et chaud, il y avait des jeunes gens euphoriques et extravertis partout dans les rues, les restes de la manifestation assurément. Mais je me sentais tout de même bien. Elle avait prévu de m'emmener en boîte, et après nous être promenées et avoir mangé un morceau au Mac Do, nous avons donc pris le métro. Seulement c'était sans compter sur mes angoisses qui ont refait surface. Il faut dire que l'ambiance pesante de la fin de journée n'aidait pas, j'étouffais sur mon siège. Je fixais le sol du métro et mon coeur battait lourdement. Je me posais un tas de questions plus ou moins stupides, des doutes et des inquiétudes puériles naissaient dans ma poitrine. "Ca va ? T'es sûre ? Si tu veux pas y aller, c'est pas grave hein !" J'ai eu peur. Une peur un peu idiote, mais que voulez vous, je ne serai pas moi si j'étais moins peureuse. Finalement on a fait demi tour en inventant une excuse pour expliquer à ma mère la raison pour laquelle finalement je rentrai à la maison au lieu de rester chez Ma.
Depuis ce jour là, je ne l'ai plus revue. On a perdu contact. Plusieurs fois je me suis dit que j'essairai de la retrouver pour pouvoir avoir des nouvelles. Mais ça ne restait que de simples pensées, jusqu'à hier soir. Sans réel espoir et un peu au hasard, j'ai tapé son nom et son prénom dans Facebook. Ca n'a pas fonctionné, alors je n'ai tapé que son prénom par curiosité. Elle était en tête de liste.
Aujourd'hui elle a accepté mon invitation. Je lui ai envoyé un message pour lui demander des nouvelles et son nouveau numéro, elle m'a répondu une heure après.
Je suis contente. Vraiment. Un jour je trouverai comment la remercier pour tout ce qu'elle a pu m'apporter, consciemment ou pas. Et je lui rendrai la pareille autant que je le pourrai.

Et maintenant, à suivre.

...
"Au fait, j'ai regardé tes photos et je te trouve trop belle!"

...

Comme si j'allais bien, alors que lorsque le soir tombe, la mélancolie s'éveille. Sans raison particulière apparente.
La nuit je me remets à dialoguer seule, au creux des couvertures et comme si j'étais deux.
J'ai un peu peur de tout, j'ai un peu peur du noir, de ce que je ne vois pas, de mon imagination, des monstres qui surgissent de nulpart pour vous sauter à la gorge. Que mes rêves s'effritent. De perdre les personnes que j'aime.

Pourtant tout à l'heure, à 17h35, quelque chose d'inattendu s'est produit. R. est venue me parler comme si on s'était quittées la veille et que ces derniers mois nous n'étions pas censées être "en froid". Comme ça. J'en aurais presque eu l'impression d'avoir divagué pendant des semaines et des semaines.. J'avoues que ça m'a fait du bien de retrouver la fraicheur de nos conversations idiotes. Mais je ne vends pas la peau de l'ours.. Je vais suivre le courrant, et je verrai bien où il m'emportera. Après tout je Sais que je n'ai pas divagué.

Je crois que j'ai besoin de sortir. De prendre l'air. Pas forcément pour faire la bringue (et je n'en ai pas envie), mais pour me retrouver un peu. Je pense faire ça lundi après midi, j'irai me promener à Paris une heure ou deux. Et ça tombe bien, il faut que je passe à La Poste pour enfin envoyer mes souvenirs de voyage aux personnes que je ne pourrai pas voir avant longtemps. (Même si honnêtement, j'hésite beaucoup à envoyer les choses que j'ai prises pour N., parce que plus ça va, et plus je me dis que j'ai été minable cette fois-ci.. -.-) Et peut-être qu'avec un peu de chance je trouverai un cadeau pour l'anniversaire de la Princesse, parce qu'il serait temps que je m'active, il me reste deux semaines et demi -.-..

Ma valise est encore grande ouverte, et mes affaires s'éparpillent aux quatres coins de ma chambre. Je vais essayer d'y remédier ce week end. J'ai un peu le mal du pays ah ah (quoi c'est pas le mien, chut). Après tout, ranger ce n'est pas une mauvaise chose, ce n'est pas comme si j'oubliais. Au contraire, je donnerai une vrai place dans ma vie à tous ces souvenirs... C'est ça.

J'veux une copine, bordel de cacahuète.

[ Lara Fabian - Bambina ]

Comme vous l'avez sans doute remarqué, l'entête du blog a changé. Je voulais aussi supprimer toutes mes anciennes notes, mais en revenant ici je les ai relues, et finalement j'ai décidé de les garder. Même si je vais essayer de prendre un tournant, après tout ce sera dans la continuité de ce que j'ai écrit précédemment. Et puis tout ça est encore trop frais pour que je veuilles déjà m'en débarrasser.
J'ai aussi songé à changer de pseudo, mais je n'en ai aucune utilité à vrai dire. Tsukubu me plait, il restera donc là.

Comme vous le savez donc (ou pas), je suis rentrée du Japon voilà maintenant presque une semaine. Je pourrais écrire des pages et des pages sur tout ce que j'ai vu et fait là-bas, mais ça ne vient pas. C'est encore très brouillon dans ma tête. C'était il y a quelques jours, mais j'y pense déjà avec une nostalgie débordante. Le simple fait d'écouter de la musique me renvoie à tout un tas de souvenirs. Et plus les jours passent, plus j'ai l'impression d'avoir vécu un rêve. Pourtant la valise encore ouverte, mes affaires éparpillées dans ma chambre, la pince dans mes cheveux, tout ça me prouve que ce mois d'août n'était pas un songe.
J'ai vécu tellement d'aventures. J'ai rencontré tellement de personnes.. (Bou est encore en vie les amis, si si !) On dit souvent que la vie là-bas, c'est pas comme dans les mangas... Pourtant parfois j'avais juste l'impression d'être l'héroïne d'un shojo grotesque ! XD
Les concerts vont me manquer, mes reliques (médiators, baguette, and co) seront gardées précieusement. Les lignes me manquent déjà aussi, dans les salles de concert, comme dans les escalators. Les trottoirs bondés de Shibuya, juste en dessous des écrans géants sur les immeubles. Les véritables mines d'or que sont les magasins d'Harajuku. Les hosts vont me manquer. Le métro va me manquer. Les nuits sans lune, les glaces pilées au sirop de fraise, les crèpes Strawberry strawberry, le Pocari, courrir en serviette des douches à la chambre, payer en yens et faire ses comptes chaque soir. Les parapluies transparents partout vont me manquer. (J'en ai ramené un ._.)

Je n'ai pas encore repris le travail. Je me suis accordée une semaine pour pouvoir me poser, je reprends donc lundi. J'avoues que je n'avais pas besoin de ça, si je n'avais à me remettre que du décallage horraire. Seulement, me retrouver seule avec moi même, avec mes souvenirs, faire le point, ça fait du bien et c'est pas du luxe.
J'ai envie de changements. J'en avait déjà envie avant, mais maintenant je suis d'autant plus déterminée. Petit à petit, je vais monter en selle.

PS : Je t'aime sale pouilleux d'la vie ! >.</

...

Sale con, va...

L'échéance approche. À peine une semaine avant le grand départ. Je suis en vacances depuis 13h30, et je vais pouvoir jouir de trois jours de glandouille totale, avant le sprint final de quatre jours.

- Lundi je vais chez le coiffeur avec mon petit frère. Etant donné qu'on y va en transports en commun, que c'est près de chez ma grand-mère, et que c'est pas la porte à côté, autant considérer qu'on va consacrer une bonne partie de la journée à cette sortie.
- Mardi je dois aller chercher la Princesse à la gare de Austerlitz. Là aussi, j'y vais en transports en commun, et comme j'ai des bus à la con dans mon bled paumé, voilà..... -.-
- Mercredi je passerai rapidement à la crèche dans la matinée pour voir s'ils ont ma fiche de paie et pour noter un mot sur le tableau dans la salle de pause (je suis trop gentille -_-). À part ça, je pense qu'on sera dans un état second, la Princesse et moi, donc impossible à l'heure qu'il est de prévoir notre comportement ni nos activités ce jour là..
- Jeudi on prend l'avion.

Mais en attendant tout ça, j'ai trois jours à tuer. J'en profiterai pour finir mon sac, déterminer les fringues que je mettrai sur le dos pour le voyage, ranger ma chambre et tout préparer pour la venue de Sa Majestée. Il faut aussi que je remplisse et que je renvoies cette foutue feuille pour l'assurance de ma PSP... .... ......

CAR OUI !!

.. J'ai une PSP !
J'ai été la chercher samedi en même temps que je faisais mes emplettes de dernière minute part one (les emplettes de dernière minute part two, c'était hier...), et ma mère m'a remboursée. Je me suis donc pris un pack avec une PSP blanche (y en avait pas de rose et j'avais pas la foi de chercher partout u_u..), une carte mémoire de 8 GB, et la possibilité de télécharger gratuitement trois films au choix sur canalplay (ce que je n'avais pas du tout remarqué jusqu'à ce que le vendeur me le dise >.>). J'en ai profité pour prendre une housse de voyage et autres accessoirs bien pratiques, et des jeux. Harry Potter et la coupe de feu, Sonic Rivals, et Bomberman Land ! (Et mon petit frère a sauté sur l'occasion pour prendre le deuxième Naruto >>)
J'ai essayé mes jeux un par un, en gardant Harry Potter pour la fin... Et quelle ne fut pas ma surprise en découvrant que ce jeu beugait gracieusement à cause de ma carte mémoire qu'il devait juger trop grosse -.-.. Oui, parce qu'après avoir tenté l'expérience avec celle de mon petit frère qui a une capacité de 2 GB, le jeu a très bien fonctionné ! è.é Du coup, je me suis retrouvée à aller acheter une carte mémoire de 2 GB pendant mes emplettes de dernière minute part two, tout ça pour pouvoir jouer à Harry Potter tranquillement sans faire chier mon monde ! è_é/
Bomberman Land est bien mignon, mais il n'y a que les batailles qui sont intéressantes.. La partie aventure est chiantissime à un point inimaginable.. Je l'ai commencée vers minuit samedi, et je m'endormais limite avec la PSP dans les mains.... Sonic Rivals est super par contre ! C'est un jeu de course, un petit peu différent des autres Sonics, mais j'aime beaucoup quand même, je m'amuse bien avec ! Et puis l'esprit de Sonic n'a pas beaucoup changé, il y a toujours des méchants à dégommer en leur sautant dessus, des trampolines qui font "bouing !", et des boss à vaincre sur des plateformes, sauf qu'il y a la notion de compétition en même temps ^^ Harry Potter et la coupe de feu.. OMG, j'ai commencé à jouer et.. disont, au bout d'un quart d'heure de jeu, i am déjà bloquée XD Je suis trop débile XD Faut que je comprenne le système des cartes, sinon je vais jamais pouvoir avancer XD Mais j'aime bien tout de même pour ce que j'en ai vu, c'est un jeu intéressant ^^
Enfin enfin.. le jeu auquel je suis le plus accro, c'est Tekken Dark Resurrection ! *o* C'est le jeu de mon grand frère mais il me le prête pour le voyage ! ^w^ Je suis une fan incontestée des Tekken ! *O* J'avoues qu'après le 3 ils n'ont pas énormément évolué, et le 5 était même légèrement décevant... mais celui là, je suis accro ! XD Si je me retiens pas, j'y joue avant de dormir, j'y joue avant de sortir du lit quand je me réveille, j'y joue dans la journée, j'y joue quand je suis sur le pc et que j'm'ennuies.... Je suis encore plus une geek à cause de ma PSP d'ailleurs ! XD
Bon..... Je pourrais parler de ma PSP (mon nouvel amour) encore longtemps, mais je vais m'arrêter là parce que Danny the dog ça va commencer dans un quart d'heure, donc je vais évacuer le pc et migrer vers la télé ! ^o^

Tic. Tac.

En bonne lunatique, mon morale continue d'osciller entre bon et pourri, sans régularité aucune, et avec un vice presque calculé.
Il y a des moments où ça va, et puis en quelques minutes tout dégringole graduellement et je finis invariablement par me poser des questions existentielles à la con. Je m'en foutrais presque des gifles, tellement je m'énerve à être comme ça. Parfois il y a une raison -une idiotes bien sûr, sinon ce n'est pas drôle-, parfois il n'y en a pas vraiment. Et quand il n'y a pas de raison, j'ai d'autant plus envie de me baffer..

Cet après midi j'ai pris conscience que je n'appartenais à rien. Il y a des gens qui ont des groupes d'amis, et d'autres qui n'en ont pas. Et bien, aussi surprenant ou outrageux que cela puisse paraître pour certaines personnes, moi j'appartiens à la deuxième catégorie.
Ne vous méprenez pas, je ne suis pas en train d'insinuer que je n'ai pas d'amis hein ! J'en ai bien sûr, mais je n'appartiens à aucune "groupe", j'entends. On va me demander si, dans le fond, c'est si important que ça de faire parti d'un cercle de personnes, et si ça vaut plus que d'avoir simplement des amis. Je suis tout à fait consciente qu'avoir des amis, même s'ils sont piochés par ci par là dans des groupes d'amis, ce n'est pas moins glorifiant que d'appartenir à un de ces groupes. Mais j'ai trouvé ça tout de même un peu triste de voir ces photos de groupes d'amis, de voir que les autres "appartiennent à quelque chose", alors que moi, non.
Désolée, je raconte un peu de la merde là.

Ces dernières semaines je m'étais un peu mise en pause. Je savais que j'avais un tas de choses à faire, à organiser, mais je ne foutais strictement rien. Et bien aujourd'hui, je me suis administré ce qu'on appelle communément, un coup de pied au cul, et j'ai recommencé à être active.
De cette manière, il n'y a aucune raison pour que je ne sois pas prête pour le voyage à temps. Après tout, il ne resque qu'à acheter ce qu'il me manque, à changer du fric en yens, à faire mes bagages, à aller chez le coiffeur, et à monter dans l'avion.
En parlant d'acheter, il y a de très grandes chances pour que j'ai finalement ma PSP avant de partir ! Ma mère m'a proposé de me la payer, je vais sans doute devoir la rembourser en rentrant du Japon, mais ce n'est pas si grave puisqu'à la base, je comptais me l'acheter moi-même (et puis avec un peu de chance, elle refusera mon chèque..).  Par contre je ne me suis pas décidée pour le ou les jeux à acheter avec, je verrais donc une fois dans le magasin -.-

Je saute du coq à l'âne depuis tout à l'heure, mais bon. Il y a quelques jours, j'ai décidé de ne plus parler de ma situation actuelle avec R. Après tout, ça ne rime à rien de ruminer tout ça indéfiniement. Ca ne changera pas son attitude, ça ne me fera pas avoir une révélation non plus, alors à quoi bon ?
J'admets avoir commis des erreurs, je trouve sa façon de réagir extrêmiste et puérile, je n'ai pas l'intention de ramper à ses pieds plus longtemps, alors maintenant la situation est ce qu'elle est, tant pis. De toutes manières, on est bien parties pour ne pas avoir de nouvelles l'une de l'autre jusqu'au mois de septembre, puisque mademoiselle anime une colonie ce mois ci, et a bien prévenu tout le monde qu'elle sera bien trop fatiguée pour répondre aux sms et aux lettres (comprendre par là que je n'enverrai certainement pas de bouteilles à la mer). Quant à moi, le mois prochain je serais au Japon, et elle m'a expressément demandé de ne pas lui donner de nouvelles de là bas (vous comprenez, ça blesserait son égo..). Voilà, alors ma chérie, rendez-vous au mois de septembre hein.
On verra bien à ce moment là comment aura évolué notre relation. Personnellement, je la considère évidemment toujours comme une personne très importante pour moi, maintenant reste à savoir ce que je serais pour elle. C'est elle qui choisi, moi, je suis fatiguée.
Point final.

Pour en revenir à moi. MIYAVI IS HOPE ! Oui oui, je parles bien de moi, et, non non, je ne me prends pas encore pour Miyavi. Le fait est qu'il y a une semaine, j'ai vu Miyavi et, ça m'a redonné espoir. A propos de quoi exactement, je ne sais pas, mais je me suis sentie envahie par une bouffée d'espoir.
D'ailleurs, je me suis remise à écrire. J'avance très doucement, mais j'avance.
D'ailleurs, ce que j'écris a changé de dimension. Et il est indéniable que la vague positive de Miyavi y est pour quelque chose.
Pour parler du concert en lui même, c'est le meilleur que j'ai pu faire jusqu'à maintenant. Voilà, plus qu'une chose à dire : Kya.

(Miyavi is Hope, Sisen is Sex.... Un jour, j'le chopperai dans les chiottes et il comprendra rien à ce qu'il lui arrivera. Sale petite chose gay et perverse ! =o=)

Bon, j'ai l'impression que ce blog est un gros n'importe quoi. Il n'y a pas vraiment de suite logique, il semble ne pas avoir de but, mais je l'aime. Y m'ressemble 8D...

Je crois que j'ai attendu. Mine de rien, j'ai attendu, sans même m'en rendre complétement compte. Je continue de vivre à moitier par procuration. J'ai pourtant tellement de choses à faire, et depuis ce week end, le temps me semble si court. Je vais encore devoir courir partout, faire des organisations à l'arrache, et m'en tirer tant bien que mal. Mais enfin, ce n'est pas comme si j'étais quelqu'un de sérieux et raisonnable, à la base. N'attendais-je pas toujours la veille de l'échéance pour faire mes devoirs, assise à même le sol avec mon cahier sur les genous ? Et encore, ça, c'est quand je les faisais... Mais, Tsukubu, ne t'égare pas ma chérie.

Ca faisait longtemps que je ne m'étais pas assise sur mon palier. Je regardais le sol en béton, l'herbre, les arbres, le ciel, j'ai mis pause pendant quelques minutes. Avec pour compagnie, mon chat installé sur mes genoux et étroitement pelotonnée dans mes bras, et le bourdonnement incessant des insectes coincés sous le toit de la véranda, je fredonnais un air morne et tristissime. En pleurant. Parce que je me sens seule. Je n'arrive pas à formuler les questions qui pèsent dans mon ventre.

J'ai regardé Koizora, le genre de films bien démoralisants comme les asiatiques savent si bien les faire -.- J'ai pleuré pendant les deux heures, une vrai loque.
Même si certaines répliques débordaient tellement de niaiseries que même moi j'en étais blasée. "Comment m'as-tu retrouvée ?" "C'est le pouvoir de mon amour." ..... Mais non ! Hiro, tu aurais mieux fait de te la fermer à ce moment là ! =o=

Hm. Pendant deux semaines mon portable était devenu comme une sorte de doudou. Le geste que je fais machinalement pour vérifier l'heure ou si j'ai de nouveaux messages, il était devenu presque convulsif. Je ne faisais pas que vérifier mes sms, je me redonnais aussi un peu de force et de courage. Mais maintenant ça n'a plus lieu d'être.. Enfin, ça me perturbe. Il vaut mieux revenir à un bon vieux visualleux (Kurumi, bonjour !), histoire de retrouver un semblant d'indépendance.
J'aimerai être forte. Cependant, il semblerait que ce ne soit pas pour tout de suite.. -.-

Aki est toujours d'actualité.

J'aurais voulu parler de la Gay Pride, mais en fait il n'y a rien à dire.. A part que mon chart préféré était celui sur lequel le mec aux lunettes mouche, au jean fashion, et au joli sourire, dansait comme une salope contre la structure, à côté d'une capote géante. Miam. <3

Je me suis laissée emporter vendredi.. et maintenant ça ne s'arrête plus. Je pleurs à cause de choses qui ne se passent que dans ma tête et que j'invente de toutes pièces. Pathétique nee..?
Hier après midi par exemple, Aki m'a submergée je crois. Au fur et à mesure que les lettres apparaissaient sur l'écran, je pleurais ses larmes à lui. J'éprouvais sa peine, mon coeur se serrait tout comme le sien, j'éprouvais ses remords, et j'éprouvais sa honte. Il n'existe pas pourtant, mais je pleurais sur ma chaise, comme s'il était moi ou comme si j'étais lui.
Ca m'était déjà arrivé, mais c'était rarement aussi poignant. Maintenant, je ne fais que ça. Il faut dire que ces temps-ci je ne pleurs pas tellement pour ma propre peine..